Arrivée à Bangkok

Le soleil est déjà couché, et vue du Ciel Bangkok est comme toutes les grandes villes : étincelante.

Il est 19h48 et ne fait que 30°C.
L'air est lourd, très lourd; après l'air pur et frais de l'avion, l'humidité suffocante de l'atmosphère se fait sentir.
Voilà mon sac qui arrive sur le tapis roulant, bonheur !! Bien empaqueté dans son plastique rouge il à l'air tout petit mais c'est bien lui. Pas facile de déballer le paquet sans ciseaux ni couteaux. Heureusement j'ai mon coupe-ongle dans la poche. 10 bonnes minutes plus tard, je prends le temps d'admirer ce qui m'entoure.

Comme d'habitude dans ces pays là, l'aéroport est magnifique, ultra moderne et brillant.

Des chauffeurs de taxis limo, vous accostent tous les 30 mètres, mais on n'y prête pas attention. Je me dirige donc vers les "Public Taxis", et tombe sur un sympathique jeune thai de 32 ans qui a beau me répéter son prénom, je ne m'en rappelle plus... Chris, Cram...? quelque chose comme ça.
Il baragouine quelques mots d'anglais, et une fois les présentations faites il me propose des cacahouettes :). Comme je m'y attendait, il me propose un tarif ultra préférentiel de 800 bats tout compris sans allumer le compteur. J'insiste cependant pour qu'il l'active. Résultat : 500 bats la course, héhé, c'est pas à un vieux singe qu'on apprend à manger des carottes.
Une chose quand même qui vaut le coup d'être partagée, il conduit avec une boite de CD devant le compteur de vitesse. Pratique quand on ne respecte pas les limitations : On n'a pas de remords. C'est un peu comme l'autruche qui en s'enfouissant la tête se croit bien cachée. En cachant sa vitesse il ne sait pas qu'il est en excès.

Je trouve la maison des MEP sans difficulté, et à peine devant la porte, un jeune séminariste, Ludovic vient m'ouvrir. Une volontaire, Clémence, est sur le départ aorès 8 mois de mission. Son avion décolle à 3h et nous passons donc la soirée avec elle et 2 autres volontaires :
- Cyril, MEP en mission depuis près d'un an et qui intègre le séminaire à la rentrée
- Etienne, Enfants du Mékong, pour une mission d'un an lui aussi.

Minuit trente, je vais me coucher.